5 étapes en 20 questions pour savoir où vous en êtes.

La vie de couple n’a rien de simple. Des périodes de calme et de bonheur précèdent des bouleversements émotionnels faits de cris, de rires et de pleurs. Des mises au point dangereuses, flirtant avec la rupture, débouchent finalement sur un renforcement de la relation tandis qu’une phase de somnolence un peu molle et ennuyante peut s’avérer fatale et vous précipiter dans une lassitude qui mène à la séparation.

Certains mettent fin à leur relation amoureuse au moindre signe de difficulté, au premier obstacle, tandis que d’autres ne trouvent pas la force de dire « Stop », alors même que toute trace d’amour a disparu et qu’il ne reste plus qu’un ensemble d’habitudes communes confortables et bien cadrées manquant cruellement d’enthousiasme et de passion. Dans les cas extrêmes, l’addiction au souvenir de ce qu’a été l’être aimé et la peur de se retrouver seul(e) poussent à accepter l’inacceptable.

Franchir le pas décisif vers la séparation peut s’avérer très compliqué, et il est plus facile de penser au changement en imaginant des centaines de scénarios que de prendre sa vie en main, céder à son impulsion intérieure et se lancer vers l’inconnu.

Avant cela, des semaines ou des années selon les cas, une question naît au cœur de l’un des partenaires : Dois-je mettre un terme à ma relation ?

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Ce sujet a suscité l’intérêt de la communauté scientifique.

Les psychologues Kathrin Ritter, Vanessa Handsel et Todd Moore, de l’Université de Tennessee, s’appuyant sur un questionnaire détaillé, ont développé une échelle conceptuelle pour mieux encadrer et évaluer ce qu’ils considèrent être les étapes qui caractérisent la fin d’une relation amoureuse et qui à un certain stade devient nocive, malheureuse ou simplement insatisfaisante.

On peut dissocier différentes phases dans les relations problématiques qui mènent à la rupture définitive et il pourrait vous être utile de savoir si vous vous trouvez déjà dans une de ces phases.

Ces chercheurs ont pris comme point de départ une théorie développée par James Prochaska dans les années ’90 et qui avance l’idée que tout changement important dans la vie implique un processus en cinq étapes.

Regardons donc les mouvements qui d’après cette étude précèdent et suivent une séparation :

 

I. L’étape pré-contemplative -Où aucun changement n’est pas encore envisagé

  1. Je suis contente de ma relation actuelle telle qu’elle est.
  2. Ma relation est satisfaisante, aucun besoin de l’améliorer de quelque sorte.
  3. Ma relation est plutôt pas mal.
  4. Je ne dois pas changer quoi que ce soit au sein de ma relation.

 

II. L’étape de la contemplation -Lorsqu’on commence à penser qu’un changement serait nécessaire

  1. Parfois je me dis que je devrais arrêter ma relation.
  2. Je pense que cette relation n’est pas si bonne que cela pour moi.
  3. Je commence à m’apercevoir que ma relation est problématique.
  4. Je perçois les impacts négatifs de ma relation.

 

III. L’étape de l’action -On engage la rupture

  1. J’ai dit à mon partenaire que je veux mettre fin à la relation.
  2. Je parle moins avec mon partenaire quand nous sommes ensemble.
  3. J’ai commencé à passer plus de temps avec d’autres personnes.
  4. Je pense de moins en moins à mon partenaire.

 

IV. L’étape de la suite – Rester ferme sur la décision de la rupture

  1. J’ai changé mes habitudes de vie pour éviter tout ce qui me rappelle mon ex
  2. J’évite les endroits où je pourrais le/la rencontrer.
  3. Je me suis débarrassé de ses objets ou je fais des démarches pour me délivrer des choses qui me rappellent mon partenaire et notre relation.
  4. Je n’aurai plus jamais la moindre relation avec mon partenaire.

 

Bien entendu, cette échelle a pour seul objet de nous orienter, afin d’avoir une image claire de l’étape dans laquelle notre relation amoureuse se trouve. En réalité, il n’est pas nécessaire de passer par chacun des stades avant de mettre fin à une histoire d’amour.

Chaque relation est différente, composée de mille nuances uniques et complexes. La solution miracle intégralement adaptable à tous n’existe donc pas. Et c’est une excellente nouvelle. Aucune méthode ne vous ravira le plaisir de créer votre propre chemin et ce que je vous propose c’est de vous centrer sur vos propres désirs et vous donner le courage de laisser jaillir ce qui vous habite profondément.

Je considère la communication comme importante pour le couple, bien qu’elle ne soit pas uniquement verbale. Elle est aussi et surtout dans la présence à soi et à l’autre. Lorsqu’elle est voilée par des non-dits, l’intimité qui tisse les liens du couple meurt peu à peu et les seules raisons de faire survivre cette union demeurent matérielles et logistiques. Rompez les digues, n’ayez plus peur d’affirmer ce que vous ressentez. Apportez avec votre partenaire un nouvel éclairage sur les zones d’ombres qui vous paralysent, sur les contours du couple qui ne vous correspondent plus et limitent votre épanouissement. A votre tour, sachez écouter votre conjoint comme vous aimeriez qu’il vous écoute. Amorcez ce dialogue dans le présent de la situation, sans défense établie ou discours préparé, l’âme ouverte, l’authenticité et les ressentis pour seule boussole. Cela vous permettra de dénouer bien des conflits, à condition que chacun souhaite véritablement trouver un compromis.

Dans le cas contraire, le pouvoir d’agir, ou non, vous revient. Vous êtes, pour ainsi dire, la seule aux manettes et personne ne peut vous dire ce qui est bon ou juste pour vous. Qu’une pression extérieure agisse sur vous ou que ce soit une peur interne qui vous empêche de faire le choix qui s’impose, le cours de votre vie n’appartient qu’à vous.

La peur de blesser est un frein au bonheur que je rencontre souvent. Il est difficile de le dépasser car il prend des allures de « sacrifice honorable ». Mais soyons clair, le courage c’est de vous occuper de vous et d’en assumer l’entière responsabilité. C’est là même votre mission première. Endosser le rôle de victime des choix d’autrui a cela de douloureux que vous remettez votre bonheur entre les mains d’un autre. La prise de risque se rapproche alors de zéro mais la probabilité d’être pleinement soi et heureuse de l’être s’effondre aussi. Personne ne vous reprochera d’être heureuse, au contraire, on vous remerciera pour avoir montré l’exemple.

Si vous avez eu des enfants avec votre conjoint, ne refrénez pas le torrent d’émotions qui s’agitent en vous : La décision que vous êtes sur le point de prendre est la plus dure qui soit. Mais demandez-vous ceci : Qu’est-ce que vous souhaitez de plus fort pour vos enfants ? Qu’ils soient heureux. Et que pensez-vous que vos enfants désirent le plus pour leur maman ? Votre épanouissement.

Vous n’avez pas le pouvoir de rendre quelqu’un heureux ou triste, seulement celui d’irradier autour de lui votre propre état d’être. Vibrer la frustration et le manque, irradier l’amour et la joie se résument parfois à la puissance d’un « Oui je le veux » ou à la franchise d’un « non, plus maintenant ».

 

 

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