L’importance d’être pleinement soi au cœur de son couple sonne pour tous comme une évidence, un lieu commun ressassé cent fois. Mais combien sont ceux qui osent réellement en faire l’expérience ? Etre soi requiert du courage, de l’intégrité ainsi qu’une certaine foi dans l’idée que cheminer sur cette voie peut éveiller en vous une assurance et un feu intérieur insoupçonnés. Le sujet étant particulièrement vaste, j’exposerai d’abord dans cet article les moyens qui vous permettront, jour après jour, de vous dévoiler et d’être de plus en plus vous-même. Commençons avant d’aborder cette question par la priorité numéro 1 : le respect sans nuance de ce que nous sommes. Les autres points partant de là vous apparaîtront comme naturels et coulant de source.

 

« Think different », « Impossible is nothing » et autres « Just do it »

Sans rentrer dans des considérations sociologiques labyrinthiques et stériles qui nous feraient perdre de vue la simple volonté d’être bien dans nos baskets, notons que notre société, à travers d’astucieux ressorts publicitaires, nous pousse sans cesse à désirer être « plus » que ce que nous ne sommes déjà. Si cette aspiration entraîne notamment l’envie bénéfique de mener un travail sur soi, elle nous éloigne en même temps de la joie simple de profiter de ce qui est déjà là. Il s’agit donc de trouver un équilibre entre savourer ce que nous sommes aujourd’hui et alimenter notre vie d’éléments nouveaux qui nous font envie. Une jolie théorie n’est-ce pas ? Dans la pratique, il est important de dénouer ce qui procède d’une fuite de ce que vous êtes et d’un désir réel de vivre de la nouveauté (sans pour autant renier l’ancien).

Il n’est donc finalement question que du moteur de vos actions, et donc de l’intention avec laquelle vous entreprenez une tournant dans votre vie :

– > Le moteur de votre changement est-il l’usure de votre situation actuelle ou une envie, de voir le besoin, et d’aller plus loin, de l’enrichir ?

Cette simple question ouvre la voie à un champ si vaste que nous le traiterons plus précisément dans un article que je publierai dans les prochains jours. Concentrons-nous avant tout sur les deux obstacles principaux qui nous freinent dans l’affirmation de qui nous sommes.

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Je n’ose pas n’être que moi car je ne suis pas assez…

Cette réflexion vient évidemment d’un manque de confiance en vous. Mais ce que vous ignorez peut-être c’est que ce manque de confiance découle directement d’une méconnaissance de qui vous êtes. Si vous vous laissiez « être » totalement, que vous acceptiez de vous déployer et « d’occuper votre place », vous seriez surprise par l’intelligence, la finesse et l’humour, par exemple, qui résident en vous et n’attendent qu’un signe de votre part pour être révélés. Cependant, afin de pouvoir pleinement jouir du magnifique positif qui vibre en vous, il vous faudra reconnaître le côté obscur de la force sur laquelle celui-ci repose aussi (par exemple pour l’humour : vos lourdeurs et vos bides à certains moments, votre manque d’esprit).

Je m’explique :
Tous les grands entrepreneurs à succès insistent sur l’importance de l’échec. Il est fondateur et doit être accepté pour accéder à la réussite. De même, un bon humoriste aura dû subir un nombre incalculable de bides avant d’accepter d’en faire des compagnons de voyage et oser formuler du tac au tac des fulgurances surprenantes mais risquées. Sans craindre le fiasco (car il le connaît déjà si bien), il se donne la possibilité d’avancer, d’expérimenter, et finalement, de culminer au sommet de son art. Reconnaissez vos faiblesses et vos peurs et dites-vous bien que si vous souhaitez vous en libérer, il vous faudra, bonant malant, les traverser et les expérimenter. En prenant la décision consciente de les connaitre et de les ressentir, vous prenez en main votre évolution et pouvez lui donner un caractère plus doux, plus aligné avec qui vous êtes. L’inconscient vous amènera quoi qu’il arrive à vivre vos peurs pour vous en libérer. Votre peur de parler en public peut-être guérie consciemment et bien vécue en prenant par exemple la décision de vous inscrire dans un club de libre expression. Le jour viendra où l’on vous demandera de faire un speech en plein mariage ou une présentation PowerPoint et, forte de cette expérience, vous y prendrez peut-être plaisir. Sans cette expérience antérieure, vous vivrez probablement cette situation dans la souffrance.

 

S’aimer sans réserve

Je pars de l’idée, soutenue par des années d’expérience, que l’amour que l’on se porte est inhérent, naturel. En un mot, si nous nous connaissions mieux, nous ne pourrions que tomber follement amoureux de ce que nous sommes. Cela n’a rien de narcissique. Je parle ici d’un amour de soi qui n’exclut pas nos côté sombres, mais au contraire les épouse, les englobe, et les aiment comme une mère aime ses enfants, quoi qu’ils fassent, quoi qu’ils disent. C’est un postulat de départ : «  Je t’aime quoi qu’il arrive, maintenant montre-moi ce que tu es et je l’accepterai. » C’est cette énergie que je souhaite vous communiquer. Si vous êtes une maman, vous voyez parfaitement de quel sentiment profond je parle. Seriez-vous capable de reproduire l’amour inconditionnel que vous portez à vos enfants et l’orienter vers vous, vers vos hontes, vos faiblesses, tout ce qui vous semble inacceptable chez vous ?

Laissez-vous aller à vos ressentis et imaginez qu’un matin, face à votre glace, vous vous disiez sincèrement, les yeux dans les yeux : « Je t’aime ! Quoi qu’il arrive, quoi que tu fasses, quoi que tu aies pu dire. Tu n’es pas parfaite ? Non, c’est pourquoi je t’aime tant. N’en doute plus. Maintenant montres-moi tes mesquineries, tes doutes, tes cachotteries, tout ce qui te paraît inacceptable, de ce que tu redoutes, de ce que tu es … Je prends tout, en bloc, sans trier. Je t’aime et cela n’est plus négociable. Maintenant, vas, dévoiles-moi qui tu es et amuses-toi. »

Sentez-vous cet amour monter en vous ? Peut-être sentez-vous également des pleurs tenter de s’exprimer ? Sentez ce que ces quelques phrases provoquent en vous et voyiez qu’une quantité illimitée d’amour pour vous sommeille et n’attend qu’un « Je t’aime sans concession » pour être libérée. Ajoutons que cet amour n’est basé sur rien. Il est, c’est tout. Il ne se mérite pas, il ne se gagne pas en faisant des efforts, vous n’avez rien à faire pour le vivre, si ce n’est de le décider et trouver ce qui en vous rechigne à vous l’accorder. Imaginez-vous les miracles que cette déclaration d’amour et de parfaite confiance peut opérer sur votre vie quotidienne ? Nul élément extérieur ne pourra remettre en cause ce que vous-êtes. Acceptez-vous et le monde alentour n’aura d’autre choix que de faire de même.

 

Le seul juge est intérieur

Notre société s’est construite sur un système de récompenses et de punitions que nous nous imposons inconsciemment avec une sévérité parfois démesurée. On s’accorde par exemple un moment de répit lorsqu’on considère avoir fourni un effort suffisant. « Je l’ai bien mérité » est une justification que beaucoup donnent lorsqu’on les prend en flagrant délit de bonheur. Quelqu’un qui s’offre la voiture de ses rêves devra souligner qu’il a travaillé dur pour l’obtenir. De même, ceux qui vivent dans un lieu paradisiaque, se sentiront obligés de détailler les sacrifices qu’ils ont dû endurer pour en arriver là. Bref, une logique héritée de notre envie et du passé, nous pousse à n’accepter d’être bien et heureux qu’après avoir raisonnablement souffert. On devra ensuite apporter les preuves que nous n’avons pas volé ce bonheur à qui que ce soit. Ce jeu de dupe se déroule évidemment en grande partie dans l’inconscient collectif.  Le fonctionnement naturel de l’humain lui, ne reconnait pas cette vision simpliste et enfantine. Il ne fait que réagir aux soubresauts de notre système de croyance pour les créer et nous les faire vivre.

Vous pensez que dans la vie tout est disponible et qu’il n’y a plus qu’à se servir ? Vous en ferez l’expérience. Vous-êtes convaincu que la vie n’est que souffrance, batailles et humiliations ? Bienvenue en enfer. Ce point capital lié fera également l’objet d’un article futur afin d’être éclairci.

 

Ne plus renier nos parts négatives

Il est facile d’aimer nos côtés positifs, il l’est beaucoup moins d’accueillir nos faces sombres. C’est pourtant là le challenge magnifique qui nous est proposé. Le thérapeute Franck Lopvet nous invite à accepter « L’humain banal et médiocre qui réside en vous ». Engagez-vous dans cette voie et votre confiance en vous en sera renforcée. N’attendez pas que l’extérieur vous fasse un signe, déclenchez cet amour non-négociable en vous et souriez de vos défauts comme une mère sourit à ses enfants parfois infernaux ! Soyez votre meilleure amie, votre meilleur amour, après tout, vous êtes le seul partenaire avec lequel vous allez passer toute votre vie. Il n’est jamais trop tard pour apprendre à s’aimer et à s’accepter. Ce n’est pas de l’égoïsme, contrairement aux idées reçues, c’est rendre honneur de façon juste au merveilleux cadeau qu’est votre vie.

Dans un travail ultérieur, et si votre curiosité s’en trouve chatouillée, il pourra vous sembler intéressant de découvrir que tous les sentiments trouvent leurs racines primordiales dans deux sentiments majeurs : L’amour et la peur.

La violence, l’égoïsme, la jalousie, la colère etc… procèdent d’une peur de manquer, de ne pas être respecté, d’être nié, d’être rejeté ou abandonné…

En remontant d’un cran, et en regardant en soi avec honnêteté, on se rend compte que la peur fondamentale est celle de ne pas être aimé. En somme, tout se rapporte à l’amour et la peur d’en manquer. Voyez donc que tout ce que vous considérez comme négatif en vous peut-être apaisé, soigné et guérit par une cure d’amour. Cet amour né d’abord d’une compréhension du « Pourquoi » vous entretenez ces sentiments négatifs en vous. Comme nous venons de le dire, il s’agit toujours, bien que cela prenne d’innombrables formes, d’une crainte de ne pas être aimé. Il vous sera très naturel de pardonner, d’accepter, puis d’aimer cette part négative lorsque vous l’aurez comprise.

Si vous décidiez de parler à ces parts négatives qui s’agitent en vous (ce que je vous conseille vivement), le dialogue pourrait être découpé en 4 étapes :

  • Je te comprends
  • Je te pardonne
  • je t’accepte
  • Je t’aime.

Utilisez autant que possible cette formule et faites-le avec le plus de tendresse et de sincérité dont vous êtes capables. Faites-le par écrit, c’est beaucoup plus puissant et revenez-y plusieurs fois.

 

Je n’ose pas n’être que moi car je crains de prendre trop de place

Il est plus simple de détecter en soi le complexe d’infériorité, que celui de juste appréciation de qui nous sommes. Ces deux sentiments sont ne sont pourtant que les deux faces d’une seule et même médaille. L’idée finale est d’accepter, d’une manière ou d’une autre que « vous êtes unique…comme tout le monde ». Certaines personnes ont peur de s’affirmer car, conscient de la grandeur qui réside en eux, ils pensent que l’exploiter pourrait les isoler. Une humilité mal placée les pousse à se faire toute petite pour laisser aux autres la place de s’exprimer. Ils refusent d’attirer la lumière à eux de crainte d’avoir à en assumer une responsabilité quelconque et souvent fantasmée.

A ces personnes je dis « montrez-vous ». Offrez de vos talents, votre intelligence, ne privez pas les autres de tout ce que vous pouvez apporter, contribuer. Soyez la version la plus magnifique de ce que vous êtes profondément. En retour, votre entourage, lorsqu’il sera en votre présence, fera de même, suivant l’exemple d’une personne qui n’a plus peur de grandir et de s’épanouir en plein jour.  Le monde a besoin de vous alors à votre tour, exprimez ce dont vous avez besoin.

 

 

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