Ce qui est sûr c’est que j’ai besoin de plein de calme, à l’intérieur.
Comme une pensée, une attitude que je mettrai à la bonne place.

Ce qui est sûr c’est que j’ai besoin de mouvement, de souplesse,
Pas plus de chaos,
Mais de quelque chose qui peut se mouvoir,
S’émouvoir
Que ce soit doux, que ce soit souple, que ce soit rond ou multiforme, pas déformable, pas informe mais mis en forme.
Que ce soit léger et ancré à la fois.

Fluide, flow, libre, doux, léger et ancré.

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Écrire ce qui vient.
Écrire le message.
Mais pour dire quelque chose –
Poser une intention, une intention chaque jour, dans chaque acte, à chaque instant,
Conscience.
Présence, présence à moi, présence à l’autre.
Qu’est-ce qu’elle nous échappe cette présence ! On nous la happe, on nous la vole.
Nous sommes volés à elle.

Présence – conscience – Y revenir toujours.
Prendre le temps de respirer, prendre le temps d’être là.
Prendre le temps d’aimer, de dire « je t’aime », de choisir l’amour de soi pour aimer l’autre, l’aimer un peu plus chaque jour, un peu mieux, librement, de façon désintéressée mais profondément choisie, orientée vers l’autre.

Ne pas se laisser distraire, comme c’est facile, détourner le regard, oublier.
MAIS revenir.
Revenir à soi, à sa respiration, à l’instant présent.

Se laisser guider par les sens.

L’odorat, ici, toujours, cette odeur familière de ma chambre à coucher, du rayon de soleil sur le tapis poussiéreux, de l’enfermé et de l’air un peu frais du jour naissant qui rentre par la fenêtre entrouverte.

L’ouïe, de ces bruits familiers, d’une discussion matinale entre deux de mes enfants qui se réveillent, qui reprennent contact à l’aube d’une nouvelle journée de jeux, à être simplement ensemble.
Du silence aussi autour, des deux autres qui dorment encore – Du passage au loin d’un avion, d’une voiture dans la rue – La machine à laver aussi qui gaillardement déglutit pour nous laisser de la vaisselle propre pour le petit déjeuner.

La vue, mes mains, ce Bic bleu qui court les lignes. Mon moleskine, doux et fidèle qui attend l’écriture sur le papier jauni.
Ma nouvelle couette, plumes et blancheur, la lumière au fond, par rayons lumineux et blancs, le bois du parquet qui m’entoure.

Le goût du thé dans ma bouche, encore, la chaleur de l’eau, les fleurs du thé sur mon palais.

Et le toucher, mes fesses posées sur le matelas, mes jambes légèrement allongées et pliées. La chaleur de ce contact sous la couette – non uniforme, avec des endroits de fraîcheur.
Mes avants bras posés sur le tissu, doux et râpeux au contact de ma peau.
Mes doigts sur le moleskine, tendus pour le tenir, contact du cuir et du papier, mes doigts encore entourant le stylo fermement pour faire glisser les mots. Ma main légèrement humide ici et là.
Le toucher interne aussi, mon gosier légèrement rugueux, mon ventre un peu tiraillé, les tensions au niveau de mon crâne.

L’air qui passe et qui repasse dans mon nez, ma bouche, ma gorge, plus bas jusqu’à mon ventre puis chacun de mes pores.
Regarder, observer ce qui est juste là.
Sans compter, sans comparer, sans évaluer si c’est agréable ou pas, bien ou mal, acceptable ou non.
Juste observer.

Prendre les sensations, à leur essence et laisser dérouler l’expérience.
Infinie de formes et de possibilités.
Qui se déroule instant après instant.
Juste là – Immuable.

Présence.
Je goutte ce matin à un peu de présence, et je laisse le calme s’installer en moi.
Je reviens toujours à ma respiration.
Alors que déjà, quelques pensées me traversent et m’excitent. Je me repose, ici, maintenant.

All is well, all is here !

 

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